Si il y a quelques choses que j’adore plus que tout, c’est tracer la route, juste à la découverte de ce qui m’entoure.
Un sac sur le dos, une semaine de vêtements quelques ballons de baudruches pour les enfants que nous croiserons sur notre route et c’est tout.
Juste des instants de liberté que je vole à la vie, partie de Danang pour rejoindre le sud du Vietnam et le Delta du Mékong en slow travel, prendre le temps au lieu de prendre des avions et prendre la vie comme elle vient avec le sourire.
Sans prendre d’avion il nous faudra plus de 24heures de trajet pour rejoindre le Delta avec quelques étapes pour découvrir toujours plus et prendre le temps de vivre et de ressentir ces moments magiques qui s’offrent à nous.
Ce que J’aime dans ce type de voyage c’est de n’avoir qu’un sac, et même si nous tombons souvent dans des guesthouses où les douches froides et les draps sont rarement changés, je baroude libre et le confort devient secondaire.
En mode Backpack sur le retour, le look et le maquillage aux oubliettes pendant quelques jours nous partons où notre coeur nous mène en espérant rallier le Delta du Mékong sans soucis. C’était quand même le but premier du voyage mais j’ai bien peur que le temps ne nous permette pas d’aller jusqu’au bout. Un typhon s’approche dangereusement des cotes Vietnamiennes.
Je me rappelle de mon premier voyage en sac à dos, je m’étais chargée emportant avec moi la moitié de mon dressing pensant qu’entre deux douches froides j’allais me pomponner comme une jeune mariée.
J’ai vite appris que rien ne sert de se charger, de toute façon au bout d’une petite semaine toutes nos fringues sentiront l’humidité et le chien qui a voyagé trop longtemps. Et oui le voyage en sac à dos n’a rien de glamour, mais pourtant il me donne soif d’aventure !
J’écris ce post de Muine une petite ville de pécheurs à 300 km de Saigon, où le tourisme à perdu de sa superbe en ce début de saison des pluies, maintenant je n’ai qu’une hâte c’est de reprendre la route pour une nouvelle destination encore et toujours.
Le voyage me rends de plus en plus résiliente, 10h de train ne me font plus peur et voyager avec des poulets vivants sous mon siège de bus peut me faire rire pendant 5h. On dit souvent que les voyages forment la jeunesse mais pour moi c’est une erreur, j’ai plutôt l’impression qu’il me font grandir de jour en jour et crés en moi une soif impossible a épancher.
Tu deviens ” sage “…
Comme une image ? 🙂
D’ accord sur tout ! Bon voyage !
Magnifique reportage comme toujours …, merci !